[PRESENCES PHOTOGRAPHIES] EXPOSITION DE SOPHIE BRANDSTROM CHEZ MICHELINE

Sophie Brändström est née à Stockholm en 1962. Après des études en sciences sociales et sociologie à Londres, elle s’oriente vers la photographie en suivant les cours de l’Art Institute of Fort Lauderdale en Floride. Elle débute sa carrière de photojournaliste aux États-Unis, au service du Miami Herald et du Boca Raton News. De retour en France, elle rejoint le collectif L’Œil Public et continue à travailler avec la presse française et internationale.

Photographe portée par des sujets à caractère social, elle s’intéresse à la précarité du logement en France, aux débuts de la boxe féminine dans les années 90, à la réinsertion des jeunes en échec scolaire ou encore à la fermeture de La Samaritaine. Elle collabore avec des organisations non- gouvernementales telles que Médecin du Monde, pour couvrir les conséquences du tremblement de terre en Haïti ou des campagnes de prévention du Sida en Birmanie.

A partir de 2011, elle réoriente sa pratique photographique vers une approche documentaire et d’immersion, privilégiant les résidences et les sujets au long cours (Les radios libres et communautaires dans le monde, La vie d’une Chorale de sans-abris, etc.). Elle réalise plusieurs web-documentaires dont “Les Voyageurs “, en partenariat avec TV5 Monde et “Ma vie à deux balles“ en partenariat avec Rue89, primé par Reporters d’Espoirs. En 2017, elle est invitée en résidence par le Festival L’Œil Urbain à Corbeil-Essonnes qui aboutira à la série Un jour ordinaire, à la fois exposée et publiée sous la forme d’un livre et dans la presse.

Depuis 2020, elle réalise un travail personnel sur sa famille en Sibérie, actuellement interrompu par la guerre en Ukraine. En 2021, elle commence un travail sur le quartier du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, plus précisément sur le brassage culturel. En 2022, elle est lauréate de la Grande commande du ministère de la Culture et de la BnF “Radioscopie de la France” pour lequel elle travaille sur le Breakdance en France métropole.

Elle est représentée par l’Agence Signatures, qu’elle a rejoint en 2016.

EXPOSITION SOUS LES ONDES

Comme l’eau, la nourriture et la santé, l’information est un besoin essentiel et partagé de tous. Elle peut contribuer à la paix, au dialogue, au développement et à la diversité culturelle. Dans de nombreux pays, la radio demeure le moyen de communication le plus accessible, le plus économique et le plus flexible. Une communication alternative.

RADIO DIAS MACEDO, Brésil

La Radio Dias Macedo crée un véritable espace de communication entre les habitants du quartier défavorisé de Dias Macedo. « Radio communitária do Dias Macedo, seu melhor amigo «  (votre meilleur ami) Un jingle qui surgit régulièrement des petites boites perchées sur un poteau électrique ou au-dessus d’un arrêt de bus. Dias Macedo est un quartier loin des plages et des regards des touristes de Fortaleza au Brésil.

NDEKE LUKA

En Centrafrique, une radio pour dire la vérité. Ndeke Luka signifie ‘l’hirondelle qui vole’ en sango. Tout un programme pour cette radio indépendante qui brave les difficultés quotidiennes, comme les coupures de incessantes d’électricité, afin de donner sa version de l’actualité, différente des médias officiels. Porte-voix d’un idéal de paix et de développement, elle s’appuie sur une équipe de journalistes talentueux, d’un conteur vedette et de joyeux animateurs pour dire la vérité à ses auditeurs.

SALAM

Au Kirghizistan, la radio Salam incite les jeunes a relever les défis de leur pays. Batken, une région très instable du sud Kirghizistan n’avait aucun média indépendant jusqu’à la création de radio Salam par l’UNICEF en 2003. Cette radio communautaire est faite par des jeunes pour des jeunes. Pour qu’ensemble ils s’investissent dans la construction de la société dans laquelle ils vivent.

VOCES DEL SECUESTRO

Voces del secuestro , La voix des otages, est diffusé une fois par semaine à partir des locaux de la radio colombienne Caracol, entre minuit et 6 heures le dimanche matin. Les messages des familles d’otages dont certaines sont en direct dans le studio, d’autres au téléphone, sont mis en ondes aux heures le plus calme de la nuit pour être sûr d’atteindre les endroits les plus reculés du pays. C’est un moment où les familles ont l’impression d’être enfin en lien direct avec leurs proches.

RDC

Installée au cœur du Val Fourré, la plus grande cité d’Europe, la Radio Droit de Cité montre la banlieue sous un autre jour. On y vit , on sait ce qui s’y passe et l’on a un regard autre que celui des journalistes qui ne viennent que quand ça pète, explique l’un des animateurs. Pour les jeunes, RDC, c’est leur radio. On parle d’eux et avec eux.